L’essence de mes
sculptures,
L’homme est un patchwork,
comme un assemblage de tôles froissées, mal ajustées, érodées par les aléas de
la vie. Alors, il faut les raccommoder, les cautériser afin que le sujet
retrouve un certain équilibre. Précarité de ces équilibres, au delà desquels
tout peu basculer. Efflanqués,certains personnages semblent s’interroger sur le
sens de leur vie. Prisonniers de vêtements aux coutures décousues, prêtes à
craquer et à laisser passage à une autre vérité. Ils sont évidés, absorbés par
le monde qui les aspire. Les liens se défont. Parfois, le maillage se distend,
et, à la seule pensée de vouloir s’échapper, se dessine déjà un espoir de
liberté…